mardi 17 janvier 2012

Top 8 des facons insolites de se droguer à travers le monde



Amis toxicomanes, oubliez le cannabis, la cocaïne ou tout autre produit chimique, et lisez cet article. A travers les âges et encore de nos jours, l'homme a toujours su comment entrer dans un état second, en utilisant son environnement et en observant les animaux. De l'urine de rennes en passant par la bière à l'essence, voici un petit tour du monde des façons insolites- et surtout dangereuses- de se droguer.
1. Déguster de l'urine de rennes
En Alaska, la vie n'est pas rose tout les jours, alors il faut bien oublier le quotidien de temps en temps. N'ayant pas de dealer à plus de 1000 kilomètres à la ronde, les Inuits se sont donc rabattu sur ce qui les entouraient: les champignons psychédéliques, et notamment l'amanite-tue-mouche. Bien que ce champignon ne soit pas mortel, il provoque des bouffées hallucinatoires accompagnées de nausées, crampes d'estomac, vertiges etc... Souhaitant s'ouvrir l'esprit sans subir les effets secondaires, les Inuits ont constatés que les rennes, qu'ils élevaient, consommaient ces champignons sans soucis de santé.

Comme la plupart des herbivores sauvages, le rennes a l'estomac solide, ce qui leur permet de manger toutes sortes de plantes et de champignons sans tomber malade. De plus, leur corps ne métabolise pas réellement le principe psychoactif du champignon, il finit donc par se retrouver dans leur urine. Il ne reste plus alors qu'a recueillir l'urine de ces mammifères pour profiter des propriétés hallucinatoires du champignon.


2.Écouter de la drogue musicale 
A l'ère de l'informatique, l'homme se devait de trouver une drogue 2.0. C'est chose faite avec l'avènement de l'Idoser. Le principe est simple: il vous suffit de télécharger des plages de "musique" sur le site dédié, de se caler dans un endroit calme et dans l'obscurité. Ces sons chaotiques d'une vingtaine de minutes peuvent reproduire l'effet d'une prise de cannabis, d'opium ou de cocaïne, en fonction du son choisi.

Comment ça marche? Ces fichiers musicaux provoquent des battements binauraux (utilisé en psychiatrie pour permettre aux patients de retrouver un état de relaxation). Notre oreille gauche ne captant pas la même fréquence sonore que notre oreille droite- à 5 Hz près-, il suffit de ne pas envoyer le même signal entre les deux oreilles. L'écoute prolongée entraîne une perturbation du cerveau et permet à l'utilisateur de trouver cet état second. Le but est donc de fatiguer le cerveau, cette prise de drogue passive n'est donc pas sans danger. Elle provoquerait des crises de tachycardie, des chutes de tension ou des cas d'hyperventilation chez les personnes sensibles à ces sons. Aujourd'hui l'effet réel de cette drogue musicale est remis en cause et est plutôt considérée comme une belle arnaque.

3. Sniffer des rails de cafards
En Algérie, pour les jeunes sans argent qui souhaite se droguer à la mode discount, il suffit de se rendre dans un vieux taudis pour commencer la récolte du produit stupéfiant. Un article du très sérieux quotidien algérien "Le Soir" rapporte que les jeunes algériens désœuvrés se tournent vers la consommation de cafard pour les transformés en drogue! Il suffit de cuire ces insectes, les réduire en poudre pour ensuite les sniffer: La poudre de cafard serait hallucinogène. Il serait quand même intéressant de savoir ce qu'il s'est passé dans la tête du premier consommateur, pour avoir l'idée de sniffer ces insectes. Le sujet est tout de même pris très au sérieux par les autorités algériennes qui ne savent pas comment lutter contre ce phénomène.

4. Boire du brandy à la salamandre
En Slovénie, on ressort les vieux grimoires du Moyen Âge pour planer. Utilisée par les sorcières et autre enchanteurs, la salamandre est un animal suscitant beaucoup de fascination car elle a été longtemps considérée comme engendrée par le feu ou capable d'y survivre. Les hommes se sont donc mis en tête de la consommer pour s'accaparer son pouvoir. La recette est simple: Prenez deux salamandres vivantes, jetez les dans de l'eau de vie bien fermentée, laissez les se noyer pendant un bon mois, puis distillez le tout. Pendant sa lente agonie, la salamandre secrète du mucus toxique, normalement destiné à effrayer ses prédateurs, qui conditionnera la qualité du brandy. 

Une autre méthode consiste à verser le brandy chaud tout juste distillé sur une salamandre (Comptez un lézard pour 5 litres). Cette boisson est considéré dans ce pays de l'est comme un viagra à l'état liquide car il rend tout consommateur très amoureux de ce qui l'entoure: chien, chat, arbre, belle mère. La boisson reproduirait les mêmes sensations qu'une consommation de LSD et d'ecstasy cumulées.

5.S'injecter des sels de bain

Les “sels de bain” ont commencé à se propager aux États-Unis en 2010 et connaissent un tel succès que les médecins commencent à s’alarmer de leurs effets extrêmement dangereux et durables. Ils se présentent sous forme de poudre ou de cristaux, comme les vrais sels de bain et les consommateurs les sniffent, les fument ou se les injectent. Cette nouvelle drogue est en effet un puissant psychotrope qui est accessible légalement dans des supermarchés américains. Mais surtout, elle provoque des ravages chez ses adeptes pour qui les "descentes" peuvent être très dures.
Des consommateurs arriveraient dans des états d'hystérie avancée aux urgences, à tel point que certains d'entre eux ont dû être placés dans des unités de psychiatrie car les sédatifs les plus puissants ne suffisent pas à les calmer. Selon le directeur du centre antipoison de Louisiane: "Si vous réunissez les pires effets de la méthamphétamine, de la cocaïne, du PCP, du LSD, de l’ecstasy, vous obtenez ce à quoi nous sommes parfois confrontés chez ces patients".

6. Fumer de la peau de crapaud
En Iran,les trafiquants de drogue ne se terrent plus dans des labos clandestins, ils se mettent à élever tranquillement des crapauds en plein air. En effet; un nouveau mode de consommation de drogue naturelle se développe fortement dans le pays : fumer la peau des crapauds. Le crapaud secrète une toxine sur sa peau pour repousser les prédateurs. Lorsqu'il vous prend l'idée de la fumer, vous retrouvez les effets hallucinogènes de cette neurotoxine.

Le docteur Mokri, du centre national d'études de la toxicomanie iranienne, a tenu à mettre en garde l'opinion publique contre ce nouveau phénomène qui pourrait représenter à l'avenir un sérieux abus. L'Iran dépenserait plus de six millions d'euros par an pour combattre les trafics et soigner les toxicomanes (près de quatre millions dans le pays).

7.Manger du poisson.
La Saupe Méditéranéeenne (Sarpa Salpa) est un poisson que l'on retrouve dans les océans Indien et Pacifique, ainsi que dans la mer Méditeranéenne. Des textes rapportent une consommation à but récréatif déjà lors de l'Empire romain. Des tribus polynésiennes l'utilise aussi pendant leurs cérémonies religieuses. Ces poissons ne sont pas toxiques toute l'année, mais seulement durant quelques semaines. Cette particularité a amené les scientifiques à penser que l'alimentation de ce poisson serait sûrement la cause des propriétés hallucinogènes sa chair. En effet, la saupe se nourrit d'une algue (Caulerpa Taxifolia) qui pullulent dans le bassin méditerranée, et qui est reconnue pour ses propriétés hallucinogènes.

8.Boire de la bière à l'essence


Distillée à partir de mil, de mais ou de sorgho, le chang'aa est une boisson traditionnelle kényane. Elle n’est pas seulement dangereuse à cause du taux d’alcool qu’elle contient, mais aussi à cause des "agents de saveurs" rajoutés par les producteurs. Pour augmenter le niveau d'alcool de leurs produits, certains producteurs véreux n’hésitent pas à y rajouter du kérosène, de l'acide de batterie de voiture ou encore du formol.
 
Le gouvernement kényan a donc légalisé le chang’aa en 2010 dans le but d’imposer des règles de fabrication. Dorénavant, selon la loi, le chang’aa doit être embouteillé, scellé, et porté un avertissement sur les dangers liés à sa consommation. Si un ingrédient douteux est découvert (une quantité potentiellement mortelle de méthanol, par exemple), le fabricant risque une amende et une peine de prison. Mais il est difficile de savoir si telle ou telle variété de chang'aa est toxique ou non, car elles portent des noms différents et sont fabriquées selon divers procédés.

Le Bonus Kulturel: 

Sources:

    6 commentaires:

    1. Oui enfin la drogue auditive (Idozer) c'est quand même une vaste fumisterie, soit c'est du Placebo soit les témoignages sont faux (en traçant l'IP des membres des forums sur Idozer on tombe trèèèèèès souvent sur la même personne, comme si elle voulait en faire la promotion).

      Je sais de quoi je parle, je l'ai testé et à part exploser les tympans cela ne fait rien... Et pourtant j'ai essayé de nombreuses fois dans de bonnes condition

      RépondreSupprimer
    2. Merci pour cet article intéressant, toutefois une relecture n'aurait pas fait de mal, car ce genre de passages bourrés de fautes d'orthographe font mal aux yeux (et nuisent malheureusement à la crédibilité de l'article) :

      "les jeunes algériens désœuvrés se tourne vers la consommation de cafard pour les transformés en drogue!"

      "Prenez deux salamandres vivantes, jeter les dans de l'eau de vie bien fermentée, laisser les se noyer pendant un bon mois, puis distiller le tout."

      "à tel point que certains d'entre eux ont dû être placés dans des unités de psychiatrie car les sédatifs les plus puissant ne suffisent pas à les calmer"

      "En effet, la saupe se nourrit d'une algue (Caulerpa Taxifolia) qui pullulent dans le bassin méditerranée, et qui est reconnu pour ses propriétés hallucinogènes."

      "Elle n’est pas seulement dangereux à cause du taux d’alcool qu’elle contient, mais aussi à cause des "agents de saveurs" rajoutés par les producteurs. Pour augmenter le niveau d'alcool de leurs produits, certains producteurs véreux n’hésite pas à y rajouter du kérosène, de l'acide de batterie de voiture ou encore du formol.

      Le gouvernement kényan a légalisé le chang’aa en 2010 dans le but d’imposer des règles de fabrication. Dorénavant, selon la loi, le chang’aa doit être embouteillé et scellé, et porter un avertissement sur les dangers liés à sa consommation."

      RépondreSupprimer
    3. Merci Michel, les erreurs sont réparées. Dans un souci de professionnalisme, j'ai voulu me mettre en condition et j'ai peut être moi même un peu trop abusé de substances pour écrire cet article. Reviens me voir bientôt, j'ai un article sur l'alcool en préparation... ;)

      RépondreSupprimer
    4. Merci pour l'article, j'en ai appris des bonnes, et te fais echo dans un article similaire ;)

      RépondreSupprimer
    5. Les "sels de bain" n'ont strictement rien à voir avec des vrais sels de bain pour info, il s'agit uniquement d'un surnom donné à des nouvelles dopes dans le genre des amphets'.

      RépondreSupprimer
      Réponses
      1. J’approuve ce n'est pas du sel de bain qu'on trouve dans n'importe quel magasin , c'est une drogue à part qui a été développée en Israël il me semble. C'est du Bath Salts si d'autre personne veulent se renseigner.

        Supprimer